En conférence de presse ce mardi 11 août 2020, la coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) a dénoncé la persistance de la corruption, les détournements des deniers publics au Burkina Faso, en gros, la mal gouvernance.
« La remise en cause des libertés individuelles et collectives est une des caractéristiques de la gouvernance fascinante du MPP et alliés», a déploré Tarpaga Eli, président de la coordination des comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire (CDAIP) de la ville de Ouagadougou, en conférence de presse ce mardi 11 août 2020.
«S’il existe un élément sur lequel le pouvoir MPP et alliés a bien trahi les attentes et espoirs de notre peuple insurgé et résistant, il s’agit de la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics et le pillage des richesses nationales», a-t-il dénoncé.
Le CDAIP, au cours de la conférence a demandé aux populations de la ville de Ouagadougou et des environs à se départir des illusions électoralistes et de s’orienter vers le changement révolutionnaire, à s’organiser de manière autonome dans les quartiers, secteurs et villages ainsi qu’à se mobiliser pour dénoncer la corruption au sommet de l’État, celle des élites politiques et le pillage des richesses nationales.
Par ailleurs, les conférenciers ont prévu une journée de dénonciation de la corruption au sommet de l’État et du pillage des richesses nationales par les élites politiques et leurs alliés, qui aura lieu au mois de septembre 2020. L’objectif de cette journée c’est d’amener le peuple à accentuer la lutte qui est engagée.
Le conférenciers appellent donc à une gestion vertueuse de la chose publique en tenant compte des aspirations du peuple insurgé des 30 et 31 octobre 2014.
Sandrine Bado
Minute.bf