Le jeudi 11 mars 2021 a eu lieu à Ouagadougou, la conférence de presse inaugurale de l’Association pour le Renouveau Social (ARESO). Il s’agissait pour les responsables de l’association, d’apporter leur « contribution à la construction d’une société meilleure au Burkina en particulier et en Afrique en général ».
L’idée de la naissance de l’ARESO, selon son président, Sosthène Tabsoba est partie du constat d’un Burkina, voire d’une « Afrique en proie à la dépravation des mœurs ; la déconnexion et le déracinement culturel ; la perte des valeurs endogènes comme l’intégrité la moralité ; l’ignorance en milieu juvénile des enjeux environnementaux et du développement durable ; la relégation de la religion dans la sphère privée ; le non-engagement des jeunes dans le dialogue interreligieux ; et la faible implication des jeunes dans le dialogue social. »
Face à cette situation, les jeunes réunis autour de l’ARESO ont refusé de rester inertes. Ils entendent combattre ces maux « pour contribuer à bâtir une société plus vivable et épanouissante en reconstruisant les repères et l’horizon pour la jeunesse d’aujourd’hui et de demain ». Pour ce faire, M. Tabsoba et ses camarades ont décliné trois axes sur lesquels ils vont agir pour atteindre leurs objectifs. D’abord, l’éducation pour réaliser la sensibilisation et des actions sur le plan éthique et moral chez les jeunes. « Il s’agira de reconnecter les jeunes à la culture, à la tradition et aux connaissances ancestrales », précise le président de l’ARESO à ce sujet.
Ensuite, la jeune association veut préserver l’environnement en amenant les jeunes à adopter des comportements écocitoyens. Là encore, c’est par la sensibilisation et les actions concrètes que les membres de l’ARESO entendent éduquer au développement durable.

Enfin, la cohésion sociale constitue le troisième axe d’intervention de l’association pour qui, « il est important d’activer le dialogue social chez les jeunes pour les amener à taire les divergences ethniques, à bannir le régionalisme et à agir comme les fils d’une seule et même nation ». Par là également, Sosthène Tabsoba a laissé entendre qu’il sera question d’impliquer les jeunes dans le dialogue interreligieux en vue de la fraternité, la concorde et la paix sociale.
Partant, l’ARESO a alors invité les jeunes à mettre la main dans la pâte en s’engageant dès maintenant. Faisant sienne la sagesse africaine qui enseigne que « le peulh lépreux ne peut point traire le lait si ce n’est le renverser », l’association entend marquer la société par l’action. « Nous devons nous engager pour être des acteurs de premier plan contre l’ignorance, la dépravation des mœurs, l’aliénation de l’homme noir, la destruction de l’environnement et les conflits sociaux… Ensuite, nous devons nous engager dans l’ARESO pour être les soldats du développement humain durable au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde », a lancé M. Tabsoba à l’endroit de la jeunesse.
Pour l’ARESO, point de temps à perdre. Elle promet les jours suivants, des conférences publiques, des séances de sensibilisation sur des thématiques comme le vivre-ensemble, la protection de l’environnement et le développement durable mais aussi les valeurs traditionnelles et intrinsèques de notre société. Pour toute informations complémentaires, l’ARESO, a mis à disposition les contacts suivants : 71 88 40 03/64 73 11 43
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