Face à la presse, ce jeudi 31 juillet 2025, la Confédération nationale de la Culture (CNC) a exprimé son « indignation » face la disparition « brutale » de Alain Christophe Traoré, dit Alino Faso, à Abidjan en Côte d’Ivoire. La Confédération s’est aligné sur la dynamique des autorités burkinabè qui demandent justice pour Alino Faso, tout en appelant ses militants à rester mobiliser dans le recueillement en attendant le retour de son corps.
Quelques jours après l’annonce de la mort de Alino faso en Côte d’Ivoire, les réactions continue. cette fois-ci, c’est la Confédération nationale de Culture (CNC) qui a dénoncé les circonstances de sa mort, demandant justice. « C’est avec consternation, stupeur et incrédulité que nous avons appris, à travers les réseaux sociaux, la mort brutale de Alain Christophe Traoré, que tout le monde connaît sous la sympathique appellation de Alino Faso », s’est-il désolé, d’entame de propos, le Président de la CNC, Télesphore Bationo.
Au nom de la CNC, il a exprimé son « indignation pour le traitement inhumain » qui a été réservé à leur compatriote et qui a conduit à sa « mort atroce ». Ainsi, a-t-elle condamné avec la « dernière énergie » la « désinvolture, la banalisation et le mépris institutionnels », qui ont caractérisé l’arrestation, la détention, le traitement et la diffusion de la nouvelle du décès de Alino Faso.
Dans la même déclaration, la CNC a affirmé son soutien « indéfectible », au gouvernement du Burkina Faso qui s’est engagé à suivre cette affaire jusqu’à la manifestation de la vérité et de la justice.
A la famille et aux proches du disparu, la CNC a exprimé ses « sincères condoléances » et son soutien, tout en invitant le peuple, « en ces moments de vives douleurs et d’infinies interrogations sans réponse », « à savoir garder leur dignité et leur grandeur, en faisant preuve de hauteur et de retenue ».
Pour celui-là qu’elle définit comme « une figure emblématique du paysage culturel et artistique » du Burkina Faso, en sa qualité d’animateur et de « maître de cérémonie hors pair » et aussi du fait de son « engagement philanthropique pour les personnes ou groupes sociaux faibles, fragiles, vulnérables ou dans des situations très difficiles, voire désespérées », la CNC a appelé ses militants au recueillement. « Mobilisons-nous dans le recueillement pour attendre le rapatriement de la dépouille mortelle de notre Alino national, et préparons-nous à lui réserver un accueil à la dimension de ce qu’il représente dans nos cœurs et dans notre mémoire collective », a appelé M. Bationo.
pour information, le mercredi 30 juillet dernier, sur invitation de la CNAVC, des centaines de Burkinabè se sont mobilisés devant l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Ouagadougou pour demander justice pour Alino Faso, dont la mort en détention à l’Ecole de gendarmerie d’Abidjan continue d’interroger.
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Nadège KINDA
Minute.bf
