Le ministre de l’enseignement de Base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MEBAPLN), Jacques Sosthène Dingara, a fait, ce mercredi 28 mai 2025, en conférence de presse, le point de l’organisation des examens scolaires 2024-2025 au Primaire.
Cette année 2025, le MEBAPLN enregistre au total 376 681 candidats, soit 213 744 filles et 162 937 hommes, inscrits aux examens et aux concours scolaires ainsi que la certification professionnelle de la session de 2025.
Au Certificat d’Études primaires (CEP), selon le ministre Dingara, le nombre de candidats inscrits est de 338 565 candidats, soit 185 157 filles contre 153 408 garçons. La session de 2024 a enregistré 360 347 candidats, soit 198 370 filles et 161 486 garçons. Le nombre de candidats inscrits a donc connu une baisse de 21 796, soit de 6,04 points de pourcentage par rapport à la session de 2024.

Les candidats sont repartis dans 1854 centres de composition regroupés en 576 jurys.
Pour ce qui est de l’évaluation certificative, le département de l’enseignement de Base a enregistré, selon son premier responsable, 38 116 candidats, soit 28 587 femmes candidates contre 9 529 hommes. « A la session précédente (2024), nous avons enregistré 25 535 candidats, soit 19 693 femmes et 5 842 hommes. On constate une hausse de 12 581 candidats pour cette session, soit un accroissement de 49,27% », a-t-il précisé souligné.
En ce qui concerne le calendrier du déroulement des épreuves, les épreuves écrites et orales se dérouleront du 03 au 05 juin. La convocation du secrétariat est prévue pour le 05 juin. La phase de correction aura lieu du 9-12 juin. Les délibérations interviendront à partir du 14 juin. Le secrétariat provincial du concours d’entrée en classe de 6ème aura lieu du 30 juin au 9 juillet 2025.
L’innovation majeure de l’organisation de l’examen du CEP session 2025 est, selon le ministre Dingara, la déconcentration de certaines activités notamment le traitement des états numériques, de la préparation des enveloppes, de la reproduction et conditionnement des sujets de l’examen. « Cette innovation a permis de rapprocher les lieux de production des épreuves, de mieux sécuriser le processus, de réduire les risques logistiques, et d’assurer une plus grande réactivité. Dans chaque bassin, la reproduction des épreuves se fait localement, en version papier uniquement. Aucune épreuve n’est portée au tableau. C’est une avancée majeure pour garantir l’égalité de traitement et renforcer la fiabilité de l’évaluation », a-t-il soutenu.
Il a ajouté à cela plusieurs autres innovations importantes parmi lesquelles la publication des listes des acteurs intervenant dans l’organisation et l’administration des épreuves le 31 mars 2025, la reproduction de toutes les épreuves, la fin de la double voire de la triple réquisition d’un même acteur au cours d’une même session et la réouverture des centres autrefois fermés.
Il a aussi ajouté que, pour cette session, ce sont plus de 50 000 femmes et hommes qui seront à pied d’œuvre pour garantir la tenue, la qualité et la fiabilité de ces examens. Pour l’organisation de cette session au Primaire, c’est un budget de 8,566 milliards de francs CFA qui a été mobilisé.
Oumarou KONATE et Nadège KINDA
Minute.bf