En marge de la commémoration du 7e anniversaire de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du putsch manqué de 2015, les victimes et les familles ont donné de la voix ce dimanche en invitant le gouvernement à se penchant sur leur sort.
« Nous familles de victimes ainsi que les maryrs qui sont tombés, nous ne regrettons pas. Nous avons pu jouer le jeu que nous devrions jouer. Si c’est à recommencer nous allons recommencer. Ce qui nous frustre maintenant est que nous sommes au 7e anniversaire et il y a toujours des problèmes ( santé, éducation et alimentation) et rien n’a été fait pour l’instant. Même si le gouvernement a bougé au début il faut dire qu’il reste beaucoup à faire », a déploré Victor Pouahoulabou, président des familles des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué.
Pour les victimes, il y a une sorte de négligence dans le traitement de leurs dossiers.
«Je veux que le président du Faso m’écoute très bien. Au nom des familles des victimes, nous voulons que tous ces dossiers soient bien traités d’ici la fin de l’année. Ils nous ont promis que dans 6 mois tout va être fait, mais quand je prends l’exemple des blessés comment quelqu’un peut attendre 7 ans pour être soigné? Nous pensons qu’il y a une négligence à quelque part. Il est du devoir du président du Faso de prendre tous ces enfants en charge. Ce n’est pas le discours ni la cérémonie qui nous intéresse », a fustigé Victor Pouahoulabou.
Pour rappel, en conférence de presse la semaine dernière, les familles des victimes de l’insurrection populaire et du putsch manqué disent être toujours dans l’attente de la réalisation des promesses des autorités à leur encontre.
Minute.bf