La prière marquant la célébration de la fête de l’AÏD EL KEBIR s’est aussi tenue le 20 juillet 2021 à la place de la nation de Ouagadougou. L’imam Abdallah Ouédraogo a dirigé la prière. Plusieurs personnalités ont pris part à la célébration. Le mogho naba baongo, le président de l’Assemblée Nationale du Burkina Faso Bala Alassane Sakandé, deux ministres d’État à savoir celui de l’administration territoriale, Clément Sawadogo, et celui de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, étaient également présents pour la célébration de cette prière musulmane. Le représentant du Pape François, Mgr Michael Crotty a également marqué sa présence à cette prière.
L’imam Abdallah Ouédraogo, dignitaire religieux qui a dirigé la prière de ce jour, a prêché l’entente, le sacrifice, le don de soi et surtout le renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso.
Cette cohésion sociale a été marquée par « un signe fort que la communauté musulmane a eu avec d’autres communautés qui étaient présentes notamment la communauté chrétienne. Cela montre que nous sommes tous dans un même pays et que nous nous approprions la promotion de la cohésion sociale et le vivre ensemble », a expliqué l’imam Mohamed Ouédraogo, porte-parole de l’imam Abdallah Ouédraogo.

Le représentant du pape François, Mgr Michael Crotty, représentant la communauté catholique, présent à la prière de l’Aïd El-Kebir a indiqué : « nous sommes venus marquer notre solidarité à nos frères musulmans. Nous sommes tous frères et sœurs de la même famille humaine et il était très important pour nous de venir ». Pour lui, cela est très important en ce sens que leur présence entretient la flamme de la coexistence inter-religieuse.
Pour terminer, l’imam Mohamed Ouédraogo, porte-parole du imam Abdallah Ouédraogo a adressé un messsage de paix et de cohésion sociale et de don de soi à toute la communauté musulmane. « Nous sommes à un moment de notre histoire où on demande plus de sacrifice aux Burkinabè et les Burkinabè doivent davantage se sacrifier pour que notre pays soit un pays respecté, un pays où il fait bon vivre », a indiqué Mohamed Ouédraogo.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf