La fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) à travers un communiqué ce lundi 25 juillet 2022 s’est prononcée sur l’affaire dite de l’imam de Gon-Boussougou.
La fédération dit avoir été informée « par voie des réseaux sociaux » de deux correspondances du ministère des affaires coutumières et religieuses adressées à l’Observatoire National des Faits Religieux (ONAFAR) et au mouvement sunnite du Burkina Faso (MSBF) où le ministre Issaka Sourwema « incriminait les propos de l’imam et lui reproche d’avoir tenu des propos de nature radicale et extrémiste, susceptibles de mettre à mal la cohésion sociale.»
« Vu la gravité de la teneur des correspondances du Ministre, le Présidium de la FAIB s’est saisi de l’affaire » et «après avoir écouté le sermon incriminé, il ressort que les accusations du Ministre contre les propos de l’imam ne sont pas conformes à la réalité », regrette la FAIB.
Par conséquent, « le Présidium de la FAIB désapprouve et la forme et le fond de ces correspondances et fera sortir une déclaration très prochainement », conclut le communiqué des associations islamiques.
Minute.bf