La fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso ( FESCI-BF) a animé ce jeudi 3 février 2022 au sein de l’université ouaga 1 joseph Ki-Zerbo, une conférence de presse pour, dit-elle, attirer l’attention des autorités sur la dégradation des conditions sociales et académiques des étudiants.
Pour elle, le cauchemar des étudiants a commencé avec la mise en place de la plateforme numérique campus Faso. « La plateforme est entrain de rendre complexe les conditions d’études et de vie des étudiants. Elle comporte des erreurs répétées », a relevé Noël Togo, porte-parole de la fédération.
Des erreurs répétées que la FESCIBF qualifiera de « fuite de responsabilités de la part des autorités universitaires » avec des conséquences dramatiques puisque en 2020, plus 500 étudiants, selon les conférenciers, n’ont pas pu s’orienter dans les universités publiques du Burkina.
L’épineuse question du foner a été également consultée par les conférenciers du jour. Ils ont déploré le fait que des dossiers des étudiants ont été recalés ou rejetés par la direction de l’institution des aides et prêts.
Pour résoudre tous ces problèmes, la FESCIBF demande entre autres la suppression de la plateforme campus faso, le retrait du processus de digitalisation des restaurants universitaires, le payement dans un bref délai des 5 563 dossiers rejetés et ceux mis en attente pour insuffisance de ressources financières, l’ouverture immédiate d’une session de dépôt de foner et aide pour permettre à ceux qui n’ont pas encore déposé de le faire.
En attendant d’une prise en compte de ces demandes, les étudiants disent rester sur la garde. « Nous restons sur notre qui-vive et appellons les étudiants à rester mobilisés et déterminés jusqu’à la satisfaction de ces justes et légitimes revendications », a lancé Noël Togo.
« La semaine prochaine, les actions vont s’accentuer sur le terrain si des lueurs d’espoir ne se présentent pas » a-t-il prévenu pour terminer.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf