Le conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 7 juillet 2021 au palais de Kosyam. Plusieurs décrets ont été adoptés. Au sortir du conseil, le ministre de la Communication, par ailleurs porte -parole du gouvernement, Ousséni Tamboura a réagi à l’affaire d’achat de véhicule à 96 millions de FCFA, au profit de la ministre en charge de la culture, qui a fait jaser au sein de l’opinion nationale.
Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Ousséni Tamboura a rappelé que la lettre qui faisait état d’une demande d’acquisition de véhicule par le ministre en charge de la culture, date du mois d’avril dernier, même si cette lettre s’est retrouvée cette semaine sur les réseaux sociaux.
L’achat du véhicule, précise Ousséni Tamboura, est « une pratique légale ». « Il faut d’abord comprendre qu’il s’agit d’un patrimoine de l’Etat. Il s’agit donc des procédures ou processus d’acquisition d’équipements de l’administration de l’Etat. Le budget de l’Etat comporte des dépenses communes qui peuvent être dépensées pour l’ensemble des services de l’Etat. Autour de chaque département ministériel, il est organisé une prévision et une exécution du budget pour chaque département ministériel. Il peut y arriver que dans les prévisions des budgets adoptés dans la loi des finances, qu’il soit prévu qu’un véhicule soit acheté. Et puis le reste, il s’agit simplement de mettre en œuvre », s’expliqué le Ministre Tamboura sur cette question qui continue de faire grand bruit au sein de l’opinion nationale.
« Le département des finances est un département très professionnel ; s’il n’y avait de prévision, s’il n’y avait pas de cadre juridique qui autorisait une telle acquisition, cela n’aurait pas pu être. Il faut considérer que c’est une voiture qui va être achetée pour le parc automobile de l’Etat, pour le parc automobile du ministère de la culture », a ajouté le porte-parole du gouvernement qui note que « ce n’est pas la première fois que notre Etat est appelé à faire des acquisitions ».
« Maintenant, s’il y a une envie de créer un choc moral ou une manipulation politicienne pour en faire une affaire d’Etat, je ne peux m’aventurer sur ce dossier », a laissé entendre le ministre Tamboura, insistant sur le faite que « c’est une dépense légale ».
Soamindi Gilbert ONADJA (Stagiaire)
Minute.bf