Dans une reponse à la lettre du délégué d’Air France pour le Burkina Faso, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile du Burkina Faso (ANAC-BF), a indiqué que la suspension des Vols d’Air France au Burkina Faso, « sans préavis », est « un manquement grave aux articles 14 et 16 de l’Accord bilatéral signé le 29 mai 1962 à Paris », entre les deux États.
« En tant qu’Autorité de l’aviation civile, notre rôle est de garantir la sécurité, la régularité et la qualité des services aériens pour le bien-être des passagers et la stabilité du secteur aérien dans son ensemble », a d’emblée relevé le DG de l’ANAC-BF, qui a tenu à rappeler « l’importance d’une communication transparente et proactive en cas de perturbations majeures ».
Partant de ce fait, il a exprimé ses préoccupations quant à « la suspension soudaine et sans préavis » des vols d’Air France, laquelle suspension constitue, dit-il, « un manquement grave aux articles 14 et 16 de l’Accord bilatéral signé le 29 mai 1962 à Paris, entre [les] deux Etats ».
« Par conséquent, la reprise de vos activités nécessitera l’approbation préalable d’un nouveau programme de vols pour la suite de la saison été 2023. Je vous exhorte vivement à réexaminer vos procedures internes en matière de gestion des situations de perturbation et à mettre en place des protocoles de communication clairs en cas de suspensions de vols », a ainsi écrit le DG de l’ANAC-BF.
Pour information, la compagnie Air France a suspendu la desserte de Ouagadougou pour la période du 07 au 11 août 2023 inclus.
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