C’est parti pour la 28e édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Le top départ a été donné, ce samedi 25 février 2023 à Ouagadougou. À cette occasion, le Premier ministre, Apollinaire Kyélem a insisté que cette biennale du cinéma africain est l’expression d’une fierté pour les Burkinabè qui ont décidé d’être résilient et monter leur joie de vivre.
Du 25 février au 04 mars 2023, Ouagadougou est à l’honneur à l’occasion de la 28e édition du FESPACO. À cet effet, Me Apollinaire Kyélem de Tambela, Premier ministre du Burkina, a insisté que la tenue de cette édition dans ce contexte national difficile traduit l’expression d’une fierté. Cette fierté, qui anime l’ensemble des professionnels du cinéma, est, selon le Premier ministre, largement partagée par le peuple burkinabè dans toutes ses composantes. « Fierté car le peuple debout entend montrer à la face du monde qu’il est dans la résilience face à une guerre injuste imposée par les forces obscurantistes. Fierté, car le peuple meurtri dans la chair et dans l’âme, mais combatif et créatif entend montrer sa joie de vivre à travers ce qu’il a de plus précieux à offrir au monde entier, le FESPACO, dont la renommée est inscrite en lettre d’or dans les annales du cinéma mondial », a-t-on entendu du discours lu par le ministre de la Culture Jean Emmanuel Ouédraogo.
Il s’agit, a-t-il poursuivi, « du cinéma histoire, témoin de la grandeur de notre pensée commun à ce qu’il se nourrit de nos brûlures pour vivifier l’esprit de renaissance. Il s’agit de cinéma mémoire trait d’union de nos peuples pour l’action et l’émergence d’une civilisation Néo-africaine. Il s’agit, enfin, du cinéma gloire ferment de l’esprit de reconquête du monde pour le rendez-vous du donner et du recevoir dans une universalité ».
De même, dans ce discours Me Kyélem, rappelle que le choix du Mali comme pays d’honneur de cette 28e édition du FESPACO, va « au delà du conjoncturel comme certains pourraient le penser, emmène les deux nations à davantage fraterniser et regarder dans le même viseur ».
« Le Mali et le Burkina cheminent ensemble. Nous avons foi de cette fraternité avec le Mali. Nous avons droit de rêver avec le Mali d’un avenir radieux », a conclu le discours du Premier ministre.
Oumarou Konaté
Minute.bf