Appelé à la barre, ce jeudi 16 février 2023, Vincent Dabilgou et plusieurs autres camarades devront encore patienter 2 semaines pour s’expliquer des faits de « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux… » à eux reprochés. En effet, les juges du Tribunal de grande instance de Ouaga 1, ont dû renvoyer le dossier pour permettre à toutes les parties d’être en état pour le jugement.
Les débats au début d’audience ont porté sur la jonction de l’affaire dit « ministère public contre Vincent Dabilgou » avec un autre dossier « ancien » qui porte sur « les mêmes faits » et qui avait été déjà appelé une première fois le 2 décembre 2022. Dans un avis partagé entre les différentes parties, les juges du Tribunal ont tranché après une petite pause. Le Tribunal a ordonné la jonction des deux dossiers pour être jugé et un seul verdict sera rendu sur cette affaire. Des avocats de la défense ou encore de la partie civile ont alors demandé le renvoi du dossier pour prendre connaissance de « l’ancien dossier joint par le Tribunal à l’affaire Vincent Dabilgou ».
À cette requête, les juges ont renvoyé le dossier au 2 mars 2023 avec l’accord du parquet. Les juges du Tribunal ne se sont pas prononcés sur sa compétence à juger Vincent Dabilgou, poursuivi pour « sa gestion lorsqu’il était ministre en charge du transport ». Le Tribunal a aussi rejeté la demande de mise en liberté provisoire de certains prévenus, notamment ceux de « l’ancien dossier ».
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En rappel, Vincent Dabilgou et autres sont prévenus de « détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, financement occulte de parti politique, etc. »
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