Après le Front patriotique, un autre Front s’est ouvert ou a été lancé, le jeudi 18 août 2022 à Ouagadougou. Il s’agit du Front de Libération nationale (FLN) avec Marcel Tankoano et autres acteurs de la société civile burkinabè. Ils appellent les Burkinabè à être « solidaires » avec l’armée.
« Nous devons être solidaires avec notre armée », s’est adressé Marcel Tankoano aux Burkinabè, en lien avec la lutte contre le terrorisme. « L’armée burkinabè travaille et monte », est-il convaincu, s’exclamant par ailleurs : « que Dieu nous donne longue vie, on va se réjouir un jour ! »
Ainsi, le membre du FLN est allé plus loin en déclarant que « celui qui dit que l’armée ne monte pas en puissance est un soutien fort des terroristes ». Il a également prévenu : « ceux qui s’asseyent pour critiquer notre armée, retenez une chose : si notre armée échoue, c’est fini, il n’y plus de vie ! »
Faisant confiance à la transition, M. Tankoano n’a pas manqué de repondre à ceux qui critiquent sa gestion. « Ceux qui disent que Damiba ne fait rien , qu’il a fait coup d’état et il nomme des militaires… Ah bon ? vous voulez qu’il nomme qui ? Vous savez ce qu’ils ont fait ? », les a-t-il interrogés.
Aux pourfendeurs de la transition, il leur a adressé : « ne fait coup d’état qui veut mais qui peut ! » Il leur a d’ailleurs rappelé : « quand Roch a pris le pouvoir il y avait 0 mort, 0 déplacé interne. Quand l’armée a pris le pouvoir nous étions à combien ? » Tout compte fait M. Tankoano a persisté et signé : « le territoire sera libéré ou nous mourrons et d’autres vont venir prendre le flambeau ! »
Mouni Ouédraogo
Minute.bf