« Pour développer un pays, il faut des ingénieurs. Pas d’ingénieurs pas de développement ». C’est par ces mots que le directeur général de l’Institut supérieur de génie électrique du Burkina Faso ( ISGE-BF), Innocent Compaoré a donné le top départ des activités entrant dans le cadre des 24 heures de l’ingénieur, édition 2022. C’était dans la matinée de ce samedi 7 mai 2022 au siège de l’Institut sis à Ouagadougou.
Pour cette journée, c’est un panel autour du thème : « les opportunités d’emploi et les besoins de qualification des ressources humaines dans les entreprises des secteurs de l’énergie électrique et du numérique du Burkina Faso », qui a été choisi comme activité phare pour servir aux étudiants aspirants devenir des ingénieurs. Un panel animé par des ingénieurs déjà opérationnels dans les grandes sociétés industrielles de la place.

Une manière pour permettre à ces apprenants de bien cerner la notion d’ingénieur, selon les initiateurs du projets. « L’objectif c’est de sensibiliser les étudiants sur le métier de l’ingénieur, la formation d’un ingénieur, son rôle dans l’entreprise. Au Burkina Faso, la formation d’ingénieur n’est pas très développée. Il y a beaucoup de jeunes qui ont les capacités pour poursuivre les filières d’ingénieur mais malheureusement ils n’ont pas l’information », a expliqué Innocent Compaoré, directeur général de l’ISGE-BF.
Il n’a pas manqué également l’occasion de rappeler l’importance des ingénieurs pour le développement de la nation. « L’ingénieur est le socle de développement d’un pays. On a besoin d’ingénieurs pour construire nos routes, pour assurer le développement industriel au Burkina, pour régler le problème en fourniture électrique, pour assurer la transformation digitale », a fait savoir le directeur général.

Pour information, c’est en 2016 que l’Institut supérieur de génie électrique a lancé son cycle d’ingénieur de travaux et de conceptions. Depuis cette période, 03 promotions d’ingénieurs formées sur les standards internationaux ont été mises sur le marché de l’emploi au Burkina Faso ainsi qu’à l’international. « Un taux d’insertion de 100% », à en croire les premiers responsables de l’Institut.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf