Des coups de feu ont été entendus dans l’après-midi du mardi 1er février 2022, aux alentour du Palais du gouvernement bissau-guinéen. Nos confrères de Jeune Afrique qui ont pu joindre le président Umaro Sissoco Emballo dans la soirée, ont reçu ses confidences sur sa sécurité, même s’il a déploré plusieurs morts.
On aurait dit que le virus des coups d’État qui secoue la sous-région ouest-africaine ces deux dernières années s’est propagé en Guinée Bissau. Du reste, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a évoqué une tentative de coup d’Etat au pays de Umaro Sissoco Emballo, alors que certains médias parlaient de situation confuse avec des tirs d’armes entendus autour du Palais du gouvernement où le président et son exécutif tenaient un conseil des ministres extraordinaire, dans l’après-midi du 1er février 2022.
Un peu plus dans la soirée le président Emballo, sur son compte Twitter, rassurait que la situation était sous contrôle. Joint par Jeune Afrique aux environs de 19h, heure locale, il a confirmé ces mêmes paroles, en déclarant : « Je vais bien, la situation a été maîtrisée. »
Tout de même, « il y a eu beaucoup de morts», a déploré le président Umaro Sissoco Emballo, précisant que les tirs qui ont duré 5 heures étaient le fait « d’éléments isolés »
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