L’association islamique Bable-Faidatou Tidjianiyatou Ibrahimiya (BFTI) a commémoré la naissance du prophète Mohamed, sous le parrainage de Issa Anatole Bonkoungou, maire de l’arrondissement 4, le samedi 13 novembre 2021 à Ouagadougou, précisément à Koulweoghin à Soré Yiri (Mosquée du vendredi).
« La réconciliation nationale », c’est le thème choisi par l’association islamique Bable-Faidatou Tidjianiyatou Ibrahimiya (BFTI) pour la commémoration de la naissance du prophète Mohamed le samedi.
Ainsi, cette commemeroration a été placée sous le signe de la réconciliation nationale, la cohésion sociale et le vivre ensemble. « Tout ce qui peut contribuer à mettre en œuvre tous ces facteurs, c’est de célébrer le Dieu vivant, qui a créé le ciel et la terre », a indiqué le président de l’association, Cheick Mohamed Alidou Kima.
A l’entendre, les membres de son association ont bénéficié, en cette commémoration, de l’accompagnement de Cheick Ahmad Tidjiane et du cheick Ibrahima Niass qui les ont guidés « sur le vrai chemin de l’islam, cette religion de paix et de pardon ».
« Vous avez constaté la présence de personnes qui ne sont pas musulmans à cette cérémonie. C’est parce qu’il y a la cohésion sociale. C’est pour dire qu’au-delà de la religion, nous sommes tous des enfants d’Adam et Ève. Au-delà de cet aspect, nous sommes tous des fils et filles du même pays. Les fidèles des autres religions achètent des articles de commerçants musulmans et vice-versa. Ils se marient, ils vivent ensemble. Le plus important c’est de vivre selon la volonté de Dieu », a soutenu le président de l’association.
Au cours de cette commemeroration, les conférenciers ont parlé de « l’une des qualités » du prophète Mohamed, « son pardon ». « Nous voulons que tout le monde prenne exemple sur la manière de vivre de notre prophète qui savait toujours pardonner. Vivre avec ce pardon permettra au monde de retrouver sa paix et sa quiétude », a conseillé Cheick Mohamed Alidou Kima.
Le parrain de la cérémonie, Issa Anatole Bonkoungou a encouragé cette association islamique qui véritablement, pour lui, « travaille à la cohésion sociale, et travaille de sorte à ce que les échanges inter religieux puissent être une réalité ». Ainsi, en tant que premier responsable de la commune, il a jugé très utile de marquer sa présence à cette commémoration pour encourager l’association dans cette démarche.
« Nous sommes dans une période de réconciliation nationale, et il est un devoir pour nous d’être à côté pour les encourager et inviter les autres structures à emboîter le pas », a soutenu le maire de l’arrondissement 4 de Ouagadougou.
Il ajoute que « notre devoir en tant que croyants, c’est de faire en sorte que le vivre ensemble soit une réalité. Comme le disent les saintes écritures: Tout nous sera donné par dessus tout ».
Issa Anatole Bonkoungou a lancé un appel aux autres organisations à « faire en sorte que le Burkina Faso qui nous appartient, qu’ensemble nous agissons dans le sens de faire l’union sacrée autour des intérêts essentiels d’union de notre famille qui est la famille Burkina Faso ».
Minute.bf