samedi 27 décembre 2025
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« La situation d’urgence entraine le non-respect des droits les plus élémentaires des enfants tels que le droit à l’éducation » (Dr Anne Vincent)

Avec l’accompagnement de l’UNICEF et de l’ONG Save the children, le ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille a mené une étude sur les violences faites aux enfants. Cette étude s’est déroulée en janvier 2018. Dans le but de restituer les résultats de l’étude, un atelier a été organisé à Ouagadougou ce mardi 29 janvier 2019.

« Depuis un certain temps, les réseaux sociaux et d’autres sources d’informations nous relatent des faits d’abus et de violences faites aux enfants. Cela est inadmissible et fortement condamnable. On note une situation plus exacerbée dans certaines localités en proie à l’instabilité sécuritaire et sociale. La situation d’urgence entraine le non-respect des droits les plus élémentaires des enfants tels que le droit à l’éducation. 1 enfant sur 4 au Burkina subi une forme de violence » a déclaré la représentante de l’UNICEF au Burkina Dr Anne Vincent en marge de l’atelier de restitution des résultats de l’étude sur les violences faites aux enfants. Réalisée en janvier 2018, cette étude répond à une étude similaire faite par le Burkina en 2008 à la suite de celle du secrétaire général des nations unis en 2006. L’étude de 2008 avait alors révélé que les violences sont multiples et multiformes au fil des années. Elle avait également signifié que certaines violences ont émergées et d’autres ont pris de l’ampleur avec l’évolution des technologies de l’information et de la communication.

L’atelier de restitution permettra de valider les résultats de l’étude afin de disposer de nouvelles données relatives aux violences faites aux enfants. Elle offrira également aux acteurs un guide pour les permettre de cerner l’évolution de l’ampleur du phénomène.  Pour le ministère en charge de la famille, la protection des enfants occupe une place très importante dans la politique du gouvernement comme l’explique le directeur de cabinet de la ministre en charge de la femme, de la solidarité nationale et de la famille Anselme Nikièma : « La protection des enfants est l’une des missions principales du ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille et une priorité du gouvernement. Cependant en dépit de ces engagements et des multiples actions entreprises par l’état et ses partenaires, les enfants sont toujours confrontés à de nombreuses problématiques qui violent leurs droits. Cette étude  a permis d’identifier plusieurs types de violences exercées sur les enfants à savoir les violences physiques, verbales, psychologiques et sexuelles ». Cela explique donc l’exécution de cette étude.

L’étude sur les violences faites sur les enfants faite en janvier 2018 a révélé qu’en fonction de la tranche d’âge et du type de violence, les chiffres peuvent monter jusqu’à 80% d’enfants victimes de violences dans certaines provinces et jusqu’à 40% dans certaines régions.

Tinga la terre

Minute.bf

 

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