Suite à l’incinération de « gadgets spirituels traditionnels » encore appelés «fétiches» par la paroisse Saint Pierre de Gounghin le 20 Avril 2021, le collectif deux heures pour nous, deux heures pour Kamita ainsi que cinq autres organisations qui disent défendre les valeurs traditionnelles, ont organisé une conférence de presse ce jeudi 29 avril 2021 à Ouagadougou. Cette conférence a été l’occasion pour ces « gardiens de la tradition » d’exprimer leur mécontentement face à l’acte posé par la paroisse.
C’est un «acte de provocation», fustigent les « gardiens de la tradition », qui se font aussi appeler défenseurs du «culte dû aux ancêtres». Ils ont exprimé leur mécontentement face à l’incinération de « gadgets spirituels traditionnels » par la paroisse Saint Pierre de Gounghin.
Pour ces défenseurs de la tradition, cet acte est intolérable et en est de trop. « Rien que dans le courant de l’année 2020, au moins trois cas d’intolérances religieuses, avec pour unique cible la foi traditionnelle, ont été constatés avec point culminant la colère de la communauté Gan confrontée à une église protestante dans le sud-ouest du 17 au 18 avril 2020. Un an pratiquement avant le forfait de la paroisse… », s’indigne Imhotep Serge Bayala, secrétaire général du cadre « Deux heures pour nous, deux heures pour Kamita ».
Pour les conférenciers du jour, « ces agissements sont d’autant plus regrettables et incompréhensibles que depuis bientôt un an, une loi nationale reconnaît officiellement la foi traditionnelle comme une composante essentielle et indispensable de la diversité religieuse Burkinabè».
M. Bayala ajoute aussi que la «prise en compte de la religion traditionnelle dans l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), bien que tardive était plus que nécessaire au vu du contexte national marqué par l’omniprésence dans le débat public des questions liées à la coexistence pacifique entre communautés religieuses ».
Ces défenseurs qualifient d’« actes d’attentats à la dignité d’une communauté religieuse » à laquelle ils appartiennent « fidèlement», ce qui s’est produit à la paroisse de Gounghin. « Pour nous, l’acte d’incinérer et de rendre public par effet de médiatisation ont porté en leur sein, une atteinte grave à l’honneur de la communauté accusée de perpétuer les actes diaboliques et sataniques parce qu’elle a été diffamée », fulmine Imhotep Serge Bayala.
Du point de vu judiciaire, ces défenseurs précisent que la plainte posée contre la paroisse est une interpellation préventive à l’endroit des autorités tant religieuses, coutumières et politiques. Elle est également une invite faite à chaque composante de la société afin qu’elle veille en toute circonstance à poser des actes responsables pour ne pas envenimer une situation déjà tendue.
Les conférenciers ont invité les autorités traditionnelles des quatre coins du pays à réfléchir à la création d’un Haut conseil de la foi traditionnelle afin de porter un point de vue unifié de la tradition partout où cela est nécessaire. Ils ont également demandé aux fidèles des différentes communautés religieuses à se désolidariser de tout acte de profanation et d’intolérance religieuse qui mettra en mal la coexistence pacifique du pays.
Mireille Sandrine Bado
Minute.bf
Celui qui n’est pas fier de ses #Ankhcêtres qu’il vide son corps du sang précieux de ses parents étant donné que les parents viennent des #Ankhcêtres et on verra, s’il Robert Powel actuellement appelé abusivement Jésus-Christ pourrait le sauver. Le bordel religieux a tant fustigé nos valeurs sacrosaines alors il est grand temps de sonner le glas pour que cesse le banditisme spirituel.