Des manifestants ont exigé le 30 août à Accra, au Ghana, l’annulation des dettes des pays africains. C’était à l’occasion d’une conférence sur les problèmes d’endettement des pays africains et les réparations de la part des anciennes puissances coloniales.
Ces manifestants, pour la plupart des leaders syndicaux, ont appelé à une annulation complète et inconditionnelle de la dette extérieure, qu’ils jugent insoutenable. A cet effet, des demandes ont été adressées aux gouvernements des pays du continent africain pour qu’ils cessent de rembourser les dettes.
Aussi, les manifestants ont remis au ministre des Finances du Ghana, M. Cassiel Ato Forson, une pétition exigeant aux créanciers l’annulation des dettes. Les manifestants accusent l’Occident de mener une politique de crédit qui prive les États africains de leur souveraineté financière.
Il faut souligner, qu’au début de l’année 2025, la Banque africaine de développement (BAD) a révélé que la dette extérieure totale des pays africains s’élevait à 1.300 milliards de dollars.
A la radio sud-africaine de rapporter qu’en 2024, les gouvernements des États du continent ont payé des intérêts pour son service pour un montant de 163 milliards de dollars.
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