Burkina : Lancement du Cercle d’Etude Afrique-Monde pour contribuer à la construction du pays

Le Professeur Stanisla Ouaro a procédé au lancement du Cercle d’Etude Afrique-Monde (CEDAM) le 21 décembre 2019 à Ouagadougou. Il s’agit d’une structure « apolitique constituée d’enseignants, d’enseignants-chercheurs et d’intellectuels burkinabè qui comptent apporter une contribution pointue sur la réflexion stratégique au Burkina et à l’International » a indiqué son Président de conseil d’administration (PCA), le Professeur Stanislas Ouaro, Ministre en charge de l’éducation nationale et de la promotion des langues nationales (MENAPLN).

  « Le CEDAM est né de la volonté d’intellectuels d’enseignants et d’enseignants-chercheurs burkinabè d’apporter leur contribution au débat démocratique, aux enjeux stratégiques et au développement du Burkina surtout en ces moments où l’on assiste à une émulation planétaire marquée par un défi sécuritaire sans précédent comme il est le cas dans les pays du G5 sahel », a indiqué le Professeur Ouaro. Pour l’actuel ministre de l’éducation nationale burkinabè, il s’agit surtout pour le centre de contribuer de façon saine et pointue aux débats et à la construction du Burkina Faso.

Aussi, a-t-il promis que « le centre va travailler sur des thématiques de recherche liées au positionnement stratégique du Burkina et va mener des réflexions profondes, rigoureuses et scientifiques sur les grands enjeux du moment et sur les questions de défi sécuritaire en lien avec beaucoup de secteurs comme le secteur de la culture, du tourisme, de l’industrie, des mines, du commerce, de l’éducation et de la santé».

Structuration du CEDAM

 Dans sa volonté de « contribuer de façon saine aux débats stratégiques au Burkina qui vont dans tous les sens de nos jours », le CEDAM s’est ainsi doté d’une structuration à plusieurs niveaux selon ses créateurs. « D’abord,  il y a le conseil d’administration qui est l’instance suprême. Ensuite, il y a le conseil scientifique chargé des études et enfin la direction exécutive chargé de piloter » explique le PCA.

Pour ces intellectuels, il est plus que jamais temps que les Africains, en particulier les intellectuels, prennent leurs responsabilités afin d’être la lanterne qui va éclairer les efforts de développement de leur pays. « Nos pays ont beaucoup d’intellectuels, beaucoup de chercheurs de très haut niveau qui n’ont aucun complexe vis-à-vis de leurs pairs. Il est donc bien que l’on puisse avoir des structures de réflexions tel que le CEDAM afin de contribuer au développement à travers la production d’idée », a-t-il convenu.

« Le CEDAM n’est pas une structure de trop… »

 Le CEDAM vient dans un contexte où le gouvernement burkinabè a pratiquement finalisé la mise en place d’un centre d’étude stratégique mais Stanislas Ouaro est convaincu que le CEDAM n’est pas de trop. « Vu les agitations et les enjeux au niveau  international et mondial, il est important que ce genre de structure existe aux côtés d’autres structures afin de contribuer dans un partenariat fructueux aux débats qu’ils soient politiques, économiques, géopolitiques ou stratégiques », conclut-il.

Hamadou Ouédraogo

Minute.bf

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