En prélude à la 7e édition des Rencontres musicales africaines (REMA), qui s’ouvriront le 17 octobre 2024, le promoteur, Alif Naaba, dans un entretien accordé à Minute.bf, le vendredi 11 octobre, est revenu sur le bilan des 6 dernières éditions de l’événement.
Après 6 éditions des Rencontres musicales africaines (REMA), c’est un bilan « très positif » que le promoteur de l’événement, Alif Naaba, établit.
À l’en croire, en 6 ans, les REMA ont gravi les échelons. Mieux, les REMA sont devenues un évènement important sur le continent africain. « Nous sommes très heureux de l’allure de l’événement. Nous sommes sur la bonne voie de la structuration. Les REMA peuvent encore aller plus loin. La passion est là. La vision est là », s’est réjoui Alif Naaba.
Des explications de Alif Naaba, les REMA permettent de créer de gros réseaux entre professionnels de la musique. « Nous avons envie de continuer à créer de gros réseaux, à faire venir beaucoup plus de monde à Ouagadougou, notamment, beaucoup plus de professionnels du marché anglais, qui ont pas mal d’avance. Nous voulons faire des REMA, le premier événement africain du genre (musical, ndlr) », ambitionne-t-il.
Des innovations majeures pour la 7e édition !
« REMA Play, au monument des héros nationaux à Ouagadougou. C’est la plus grosse innovation. Il faut s’y rendre le 17 octobre, au soir, pour le concert des artistes venus de 9 pays. Il y a aussi l’exposition. Un lieu où on peut passer écouter de la musique, manger, boire un verre et assister à des rencontres professionnelles. Il y a aussi, cette grosse innovation qui est les REMA next à Bobo-Dioulasso », a, entre autre, égrené l’artiste Alif Naaba.
Par ailleurs, il a invité les acteurs culturels et le public burkinabè à sortir massivement pour faire des REMA, un évènement exceptionnel à Ouagadougou.
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En rappel, la 7e édition des REMA se déroulera du 17 au 19 octobre 2024 à Ouagadougou et du 25 au 26 octobre 2024 à Bobo-dioulasso.
Mathias Kam
Minute.bf