Au cours d’une cérémonie, le Réseau des Journalistes et des Communicateurs pour la Promotion de la Sécurité routière (RE-JSER), a distingué des personnes physiques et morales pour s’être illustrées en matière de sécurité routière. La cérémonie a eu lieu à Ouagadougou, le 15 novembre 2019, sous la présidence du ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou et le parrainage de celui en charge du Travail, de l’Emploi et de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré.
« Cette cérémonie rentre dans le cadre de nos activités commémoratives de la journée nationale de souvenir des victimes des accidents de la circulation, décrétée par le gouvernement en 2009 » a déclaré Léopold Kaboré, président du RE-JSER. Il s’agit selon M. Kaboré de mettre en lumière les actions de « personnes qui travaillent dans l’ombre, dans le cadre de la sécurité routière et qui ne sont forcément pas connues ». Ainsi, ce sont au total 10 personnes physiques et morales qui ont reçu des trophées et des attestations de reconnaissance de la part du RE-JSER.
Au titre des personnes morales, l’on a, la Brigade nationale des Sapeurs pompiers(BNSP), l’Office nationale de la Sécurité routière ( ONASER), la Société de Transport en Commun (SOTRACO), la compagnie de transport Elitis express, entre autres.

Au niveau des personnes physiques, Constant Bazié et le soldat de feu, Ivo Zama, sont les lauriers.
Il faut noter que le RE-JSER est une organisation qui, à travers l’éveil des consciences, la sensibilisation, œuvre au respect du code de la route et à la limitation des cas d’excès de vitesse.
« le coût humain est inacceptable… »
Le président de la cérémonie, Vincent Dabilgou qui s’est exprimé au nom du parrain et en son nom propre, a salué l’initiative du RE-JSER . »Chacun doit apporter sa contribution », a indiqué le ministre pour qui l’État, en créant le volet « sécurité routière », associé au Ministère des Transports et de la Mobilité urbaine, en construisant des routes, a joué sa partition. Ainsi, a-t-il appelé la population à apporter sa contribution par « le changement de comportement, car, a-t-il regretté « le coût humain est inacceptable » faisant allusion aux 7263 cas d’accident dans la seule ville de Ouagadougou en 2018.

En outre, M. Dabilgou a dénoncé les cas « d’occupation anarchiques » des abords des routes avant d’inviter les populations au port du casque pour leur propre sécurité.
Franck Michaël KOLA(Stagiaire)
Minute.bf