La présidente de l’Association Femme citoyenne et Développement durable, Alizeta Ouedraogo/Yanogo a lancé la première édition des 72 heures de la Femme active au Palais de la Culture Jean-Pierre Guingané, le mardi 23 mars 2021 à Ouagadougou. Organisée sous le thème: « Autonomisation des femmes et développement durable », l’activité placée sous le patronage de l’épouse du chef de l’Etat, Sika Bella Kaboré et la présidence de la ministre en charge de la femme, Laurence Ilboudo/Marchal vise à informer les femmes sur les mécanismes de contraction de crédits pour développer leurs activités.
Partant du postulat que la principale difficulté qui empêche les femmes de développer leurs activités socioprofessionnelles reste « l’accès au crédit », l’Association Femme citoyenne et Développement durable par sa présidente, organise les 72h de la Femme active pour réfléchir, informer et former les femmes à faire face à cela. « Durant les trois jours, nous allons échanger entre nous pour voir comment nous pourrons approcher les autorités pour qu’elles nous aident avec des microcrédits. Aussi, allons-nous avoir des échanges avec des sociétés pour voir dans quelle mesure elles pourraient nous accorder des microcrédits pour le développement de nos activités », a expliqué la promotrice de l’activité. A ce sujet, il faut noter que des banques et diverses sociétés de finances sont présentes pour renseigner les femmes sur les mécanismes de contraction de prêts et les modes de remboursement.

En outre, à en croire Mme Yanogo, les 72h de la Femme active seront meublées « de conférences, de formations en fabrication de savon, en séchage et conditionnement de condiments, en production et conservation de jus… ». Globalement, l’Association Femme citoyenne et Développement durable entend « donner aux femmes des compétences et des informations nécessaires au développement de leurs activités socioprofessionnelles », pour qu’elles puissent participer au développement économique et social du Burkina Faso. Une initiative qui a unanimement été saluée par l’épouse du chef de l’Etat et la ministre en charge de la femme.

Sika Bella Kaboré a félicité Mme Yanogo pour avoir créé un cadre qui permettra aux femmes d’avoir « des présentations sur tout le dispositif de financement à leur disposition au Burkina Faso. » Par-delà tout, c’est la volonté d’autonomisation de la femme à travers ce concept qui a satisfait l’épouse du chef de l’Etat qui a rappelé surtout que « derrière chaque femme se trouve une famille ». Pour cela, a-t-elle invité les femmes à se mobiliser pour suivre les différents exposés au programme ainsi que les séances de formation.
C’est le même message que Mme Ursule Kaboré, la représentante de la ministre Laurence Ilboudo/Marchal, a porté. Elle a notamment insisté sur la nécessité pour les femmes de s’autonomiser, pour contribuer au processus de développement du Burkina.
Pour la présidente de la cérémonie, il est impératif que les femmes qui représentent 52% de la population soient outillées et accompagnées pour jouer pleinement leur partition dans le développement du Burkina. Pour ce faire, elle a promis la disponibilité des services techniques de son ministère à accompagner les femmes durant les 72h de la femme active.
Pour l’instant, les 72h qui ont commencé ce jour 23 mars se poursuivront jusqu’au 29 mars prochain à travers les conférences, les formations et la foire d’exposition sur le site du Palais de la Culture Jean-Pierre Guingané.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf