Le 5e recensement général de la population s’est déroulé du 16 novembre au 15 décembre 2019, dans un contexte marqué surtout par l’insécurité sans précédent. Ce vendredi 14 février 2020, au cours d’un déjeuner de presse, l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a fait le bilan du dénombrement qui a été fait sur toute cette période.
Dans les localités où la situation sécuritaire a été jugée suffisamment critique pour la réalisation des travaux de collecte, les agents recenseurs n’ont pas été déployés. En dépit de cette situation, le dénombrement de la population a été mené dans 95% des zones de dénombrement.
Sur un total de 368 communes et arrondissements, 9 communes n’ont pas été recensées. Il s’agit de deux communes dans le Bam, deux dans le Yatenga, quatre dans le Sanmatenga et une dans le Sourou. Aussi, faut-il noter que 59 autres communes ont été recensées partiellement.
Concernant les localités non recensées, des techniques statistiques combinant l’utilisation d’images satellitaires et d’autres sources de données seront utilisées pour obtenir une estimation des effectifs de la population.
L’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a rappelé qu’étant donné la complexité du recensement et le contexte sécuritaire, il est inévitable que des individus ne soient pas recensés ou que d’autres soient doublement comptés. C’est la raison pour laquelle l’organisation de tout recensement de la population intègre une étape d’évaluation des résultats du dénombrement dans les trois mois suivant la fin de la collecte. Par conséquent, une enquête post-censitaire sera réalisée en mars, afin d’évaluer la couverture du recensement.
Aussi, a rappelé Adama Tiendrebeogo, directeur général de la démographie, les agents recenseurs ont eu des difficultés dans le recensement des populations en zones urbaines. Certains habitants étaient absents, par contre, d’autres refusaient d’être recensés.
Les résultats définitifs du dénombrement attendus en Août 2020
Les données du recensement sont en traitement, afin que les résultats préliminaires puissent être publiés en avril 2020. La publication des résultats définitifs est prévue pour Août 2020. Une analyse approfondie des données sur 16 thèmes d’analyse prioritaires a été retenue pour répondre aux besoins d’informations des décideurs, des planificateurs et du public. De même, le recensement produira 13 monographies régionales et 2 monographies communales (Ouagadougou et Bobo Dioulasso), un atlas socio-démographique, un fichier des villages, ainsi qu’un rapport général d’exécution du recensement.
Intervenant sur la question de paiement « du reliquat » pour certains agents recenseurs, Boureima Ouedraogo, Directeur de l’INSD, assure que le paiement se poursuit et se réalisera pour tout le monde. Il confie tout de même que certains agents, après avoir reçu leur premier paiement, ont disparu de leurs radars sans exécuter la tâche qui leur avait été demandée. Mais pour ce cas précis, il assure que ces agents seront poursuivis en vue de récupérer l’argent qu’ils avaient déjà reçu du premier paiement.
En rappel, l’exécution du dénombrement qui a coûté 18 milliards de FCFA (pour toute l’opération, du début jusqu’à la fin du processus incluant l’acquisition de matériel, etc.), a requis la participation d’un effectif important de personnel de catégories différentes selon le niveau d’exécution. Ce personnel était constitué de 20 135 agents recenseurs, 4924 contrôleurs pour encadrer en moyenne 5 agents recenseurs, 425 délégués communaux pour encadrer en moyenne 6 contrôleurs, 57 délégués provinciaux et 13 délégués régionaux, 39 cadres du Bureau central du recensement, 45 informaticiens provinciaux pour l’appui informatique et 13 points focaux en charge des questions administratives et financières.
Armand Kinda
Minute.bf
Tous mes encouragements a l’ensemble de l’équipe de l’Insd en charge du 5ème RGHP et vivement penser aux pauvre chômeurs que nous sommes depuis mi-octobre jusqu’à mi-décembre avons absolu rien fait que le 5ème RHPG.jusqu’à l’instant T que je suis entrain de vous écrire, nous ne savions pas notre position par rapport aux reliquat. Tout en sachant que d’autres on eux leur reliquat dans le mois de janvier,près que un mois.
Je m’excuse pour les erreurs de saisie, sur la déformation de certains termes
même Ouagadougou que la population n’a pas fui n’a pas été couvert en totalité. Moi qui vous écrit, je vis à Ouagadougou vers la maison de la femme. Une dame est passée recenser les chefs de ménage et promettre qu’elle repassera et jusqu’aujourd’hui, elle n’est plus repassée. Si à l’intérieur de Ouagadougou on peut bâcler ainsi le travail imaginez le reste.